Toute la difficulté est d'élaborer une loi qui veut concilier des objectifs environnementaux, de maîtrise d'énergie et sociaux. Le coût de l'énergie se situe sur une pente ascendante – certaines études évoquent un doublement dans les dix ans à venir, et ce texte ne freinera en rien ce mouvement, bien au contraire –, et c'est surtout le pouvoir d'achat des classes modestes qui sera touché. Il est donc utile d'accorder une priorité aux logements occupés par ces personnes, même si les déperditions d'énergie n'y sont pas les plus élevées. L'adverbe « prioritairement » est trop faible, et je préfère que l'on inscrive dans la loi le taux de 66 %, qui permettrait d'alléger en partie la surcharge financière liée à l'évolution du coût de l'énergie.