Cet amendement fait partie des conclusions que l'UMP a rendues sur l'autre débat sur la transition énergétique. Nous pensons qu'une loi sur la stratégie énergétique ne peut pas faire l'économie d'un débat sur les hydrocarbures non conventionnels, que l'on soit pour ou contre. Il savoir faut sortir, à un moment donné, d'un débat qui a été gelé. Je souligne qu'il ne s'agit pas d'un sujet opposant la droite et la gauche puisque les avis sont très partagés de part et d'autre de l'hémicycle.
Nous ne proposons pas ici d'autoriser l'exploitation du gaz de schiste et du pétrole de schiste, mais d'appliquer la loi du 13 juillet 2011 et de permettre l'exploration et les expérimentations – sous contrôle public – en matière non de gaz de schiste, mais de pétrole de schiste. Nous faisons une distinction entre ces deux énergies car le pétrole de schiste est localisé en Île-de-France, dans une région où l'on exploite déjà le pétrole et où, à croire les experts, il y aurait des ressources confirmées, ce qui n'est pas tant le cas du gaz de schiste. Nous pensons que ce projet est un bon véhicule pour faire avancer les choses. Nous n'en sommes pas encore à parler des méthodes d'exploitation, mais on ne peut pas avoir un débat serein si l'on ne connaît pas le montant exact de ces ressources. Et si elle devaient un jour être exploitées, il est précisé que les éventuelles recettes perçues par l'État devraient être destinées au développement des énergies vertes. C'est une source comme une autre de financement de la transition énergétique qui coûtera très cher.