Cela ne correspond pas exactement à notre proposition. Nous sommes confrontés, d'une part, à un problème de stabilisation du réseau électrique et, d'autre part, à une dépendance à l'égard des énergies fossiles. Pour que la transition énergétique soit flexible, il convient de mettre l'accent sur les technologies qui permettent de sortir du dilemme entre la production d'électricité et les énergies fossiles. Tel est le cas des technologies hybrides, en matière de transport et de chauffage par exemple, ainsi que des énergies vertes non électriques, qui présentent en outre moins d'inconvénients que les énergies renouvelables électriques du point de vue de la stabilisation du réseau et de la gestion de l'intermittence. Parmi les formes de production de gaz, on trouve notamment le biogaz et l'e-gaz – issu de l'électricité –, dont il a beaucoup été question au cours de nos auditions. La liste que nous proposons est volontairement limitée : la priorité doit aller, selon nous, aux technologies très particulières que nous avons énumérées plutôt qu'aux seules énergies éolienne ou photovoltaïque. En mettant l'accent sur les énergies renouvelables électriques, on s'enferme en effet dans le débat « électricité versus énergies fossiles ».