Intervention de Damien Abad

Réunion du 24 septembre 2014 à 17h00
Commission spéciale pour l'examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Viser une réduction de 50 % de la consommation d'énergie à l'horizon 2050 n'est ni nécessaire ni réaliste. Un tel objectif compromettrait surtout l'ambition de mettre la transition énergétique au service du redressement industriel et de la croissance.

Diviser par deux la consommation à l'horizon de 2050 se traduirait de fait par une contrainte beaucoup plus forte car la croissance économique et la progression démographique tendent mécaniquement à faire croître la demande énergétique. Ce choix pèserait sur l'économie, le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises au-delà des gains espérés sur la facture d'énergie.

Il convient donc d'adopter une politique énergétique fondée sur une trajectoire qui combine des actions sur la demande et sur l'offre et qui renforce les atouts d'un mix énergétique français déjà très peu émetteur en CO2. C'est l'objet de mon amendement CS222.

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