Instaurer systématiquement un périmètre de cinquante kilomètres reviendrait à couvrir 40 % du territoire métropolitain. Le choix du périmètre du plan particulier d'intervention (PPI), adapté au cas par cas à la nature des risques liés à chaque installation, est plus judicieux que celui d'une zone arbitraire qui pourrait être, soit trop étendue pour permettre la mise en oeuvre de mesures opérationnelles, comme l'évacuation ou la distribution de pastille d'iode, soit trop réduite, en cas d'accident majeur.
Le ministère de l'intérieur et l'ASN pilotent actuellement une démarche de retour d'expérience de la catastrophe de Fukushima, qui pourrait conduire à revoir prochainement les périmètres des PPI. Je propose d'écarter l'amendement dans l'attente des résultats de ces travaux.