La disposition tendant à ramener la date de mise en oeuvre des interdictions de 2020 à 2016 vise, me semble-t-il, les espaces verts publics, dont beaucoup sont municipaux. Je suis moi-même à la tête d'une commune qui a exclu l'usage de ces produits ; mais il faut songer aux nouveaux maires, élus en 2014, à qui la loi donne jusqu'à 2020 pour le faire. Le plus tôt sera le mieux, mais les équipes municipales, comme les entreprises, doivent s'adapter : dix-huit mois pour changer les méthodes d'entretien, cela me semble un peu court.