Premièrement, pour ce qui est du rapprochement entre les préoccupations sociales et écologiques, je rappelle qu'il existe des liens très étroits entre le progrès social – notamment la réinsertion des travailleurs handicapés ou défavorisés – et la question de la prise de conscience et de l'intégration de l'écologie, les deux thèmes reposant sur les mêmes valeurs. Faire figurer l'intégration sociale et professionnelle des travailleurs handicapés ou défavorisés dans un cahier des charges n'est pas facile, cela nécessite de vaincre d'énormes résistances de la part des entreprises et de mettre en place un véritable accompagnement et une surveillance – j'en sais quelque chose, cela m'a pris deux ou trois ans au niveau de ma région.
Deuxièmement, la notion d'économie circulaire renferme celle de circuits courts. Ces derniers révèlent parfois que les entreprises ont des compétences approchant de très près celles qui sont requises. Aussi encourageons-nous les formations professionnelles pour leur permettre de répondre à un certain nombre d'appels d'offres en s'associant, par le biais de réseaux, à des entreprises de proximité.