Le développement du nucléaire doit être débattu par les autorités publiques régulièrement élues au suffrage universel. C'est légitimement que le pouvoir politique ne se borne pas à entériner les positions d'une autorité administrative. En l'occurrence, après cinq ans d'arrêt au maximum, soit deux ans de délai de droit commun et trois années supplémentaires de dérogation, on peut raisonnablement penser qu'il vaut mieux fermer une installation.