S'agissant du coût du démantèlement, la Cour des comptes elle-même estime qu'il est sous-évalué. Quant à celui de la gestion des déchets, il fait l'objet d'évaluations qui vont du simple au double. J'ajoute, monsieur le rapporteur, que ces dépenses interviendront peut-être dans un siècle, voire dans un siècle et demi : qui sait quel sera alors le statut d'EDF, d'AREVA ou du CEA ? La question du provisionnement et de la disponibilité des fonds est importante d'un point de vue économique et éthique.