J'entends les arguments de Mme la ministre, mais le manque de moyens du distributeur n'est-il pas en partie lié au fait que les dividendes remontées à la maison-mère se sont élevées l'an dernier à 800 millions d'euros ? Quand un distributeur nous dit qu'il ne peut pas investir alors que, dans le même temps sa maison-mère lui soutire 800 millions d'euros pour équilibrer son cours en bourse, je m'interroge. À force de tirer les fonds vers la maison-mère, c'est la qualité qui s'en ressent. Mais nous aurons l'occasion de reparler du statut d'ERDF.