Le Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI), au sein duquel je vais siéger, sera un lieu de concertation entre partenaires publics et associations, dans la foulée de la loi relative à la politique de développement et de solidarité internationale que nous venons de voter.
M. Daunay a parlé du titre associatif, outil mobilisable pour consolider les fonds propres, et plusieurs d'entre vous ont abordé la dimension du développement économique. Des produits de placement à long terme, des produits d'investissement dans des entreprises de l'économie sociale et solidaire, permettraient-ils de consolider vos actions ?
Vous avez pointé les comportements défaillants ou contradictoires des entreprises. Mais des partenariats se nouent et, dans les pays anglo-saxons particulièrement, apparaît un concept d'entreprise sociale qui aurait vocation à prendre l'espace occupé par le secteur associatif. Comment promouvoir un modèle à la française d'un partenariat entre entreprises et associations ? L'outil fondation, par exemple, pourrait-il constituer un réceptacle pour ce genre de partenariat ? Et quelle règle faudrait-il ajouter au fonctionnement des fondations pour promouvoir un partenariat riche et vertueux ?