Nous avons une expérience de trente ans avec Solidarité internationale pour le développement et l'investissement (SIDI), société financière qui finance du micro-crédit dans une trentaine de pays, pour laquelle nous avons monté un partenariat avec l'Agence française du développement (AFD) afin de lever des fonds dans un contexte social et solidaire extrêmement cadré juridiquement.
Je crois également beaucoup à l'outil fondation. Une fondation d'entreprise n'est pas l'entreprise elle-même, elle a une personnalité juridique et un objet social propres. Le CCFD a lancé une fondation, que nous espérons voir approuver par les autorités de tutelle – ministère de l'intérieur et Conseil d'État. Nous considérons en effet qu'il faut profiter de la souplesse apportée par ce type d'outil.