Le projet éducatif territorial (PEDT), de création récente, me semble être l'outil idéal pour faire se rencontrer les acteurs au niveau de la commune. Rassemblant les élus municipaux, les enseignants, les parents d'élèves, les associations sportives, il est particulièrement adapté à la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires.
La Fédération française d'athlétisme encourage depuis une dizaine d'années la mutualisation entre clubs situés en agglomération. Aujourd'hui, des groupements de clubs existent dans presque toutes les grandes agglomérations, chaque club conservant néanmoins son individualité. Ces nouvelles structures sont notamment chargées du haut niveau. Tout le reste – animation territoriale, détection, etc. – se fait commune par commune. Il y a dix ans, aucun club ne dépassait les 500 licenciés ; aujourd'hui, il y en a trente qui dépassent les mille. Les références sont Montpellier, Clermont-Ferrand, Grenoble, Nantes, Reims, Lille...
Cette évolution correspond à une volonté politique de la Fédération. Toutes les métropoles ne sont pas au même diapason, mais cette démarche permet de mutualiser les moyens et d'optimiser les résultats. Contrairement, peut-être, à d'autres fédérations, nous souhaitons que nos clubs aient un nombre important de licenciés car c'est une condition de l'économie de l'athlétisme. S'il a moins de 150 licenciés, un club ne peut pas faire de l'athlétisme sérieusement. Ce sport regroupant plusieurs disciplines, il faut un encadrant pour le sprint, un encadrant pour les lancers, etc., donc une certaine surface économique.
En dix ans, donc, la moyenne du nombre de licenciés par club est passée de 50 à 140. C'est encore insuffisant mais nous sommes sur la bonne voie.