Je m'exprimerai pour l'occasion en tant que membre du comité régional olympique et sportif de la région Centre. Nous nous efforçons en effet de fédérer l'ensemble du mouvement sportif par territoires, sachant que les ligues essaient tant bien que mal de le faire pour les disciplines particulières. Mais la transversalité est très compliquée à mettre en oeuvre : entre les différents sports, la culture n'incite guère à se mettre autour d'une table ; on est plus dans une culture de rivalité sportive, de rivalité face aux financeurs et aux décideurs, de rivalité pour l'utilisation des équipements.
Depuis cinq ou six ans qu'il mène l'expérience, le CROS mesure les difficultés. Il n'est pas simple de mener avec les élus un diagnostic territorial approfondi – outil dont je regrette l'abandon récent. Nous avions choisi l'échelle des pays et des agglomérations pour profiter des moyens supplémentaires des contrats de pays. Nous sommes parvenus à travailler ensemble, avec les élus, aux diagnostics et à l'élaboration de préconisations dans douze ou quinze territoires. Mais le CROS est limité dans ses moyens pour poursuivre cette action qui, pourtant, donne de bons résultats et est favorablement accueillie par les élus concernés.