Les compétitions amateur se déroulent souvent le dimanche, mobilisant dirigeants, bénévoles et joueurs ce jour-là. La perspective d'une banalisation du travail le dimanche vous inquiète-t-elle ? Risquerait-elle de vous priver de ressources ?
La réforme des rythmes scolaires vous conduit à être davantage à la disposition des collectivités, en butte à de réels problèmes d'encadrement des enfants. Quelle est votre perception de la situation ?
Dans la petite ville dont je suis le maire, la mutualisation se fait plutôt entre la collectivité et l'école : c'est un centre social et culturel qui est employeur – avec notamment des emplois d'avenir – pour les activités sportives, scolaires et municipales.
Avez-vous observé un impact de la réforme des rythmes scolaires sur le nombre de licenciés ? Les activités de découvertes développées dans ce cadre constituent une bonne occasion pour les clubs d'attirer de nouveaux adhérents. Au niveau local, j'ai remarqué une augmentation.
S'agissant des recettes, j'entends souvent les clubs se plaindre d'être un peu « siphonnés » par leur fédération, que ce soit sur les licences, les billets d'entrée, etc.