Intervention de Jean-Noël Carpentier

Réunion du 23 septembre 2014 à 18h00
Commission d'enquête chargée d'étudier les difficultés du monde associatif dans la période de crise actuelle, de proposeer des réponses concrètes et d'avenir pour que les associations puissent assurer leurs missions, maintenir et développer les emplois liés à leurs activités, rayonner dans la vie locale et citoyenne et conforter le

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Carpentier :

Mes questions s'adressent surtout aux acteurs de l'éducation populaire que vous êtes.

Tout d'abord, la cotisation est-elle un vrai problème pour l'accès au sport en France ? Y a-t-il des inégalités territoriales dans cet accès, dues notamment à des différences de subventionnement ?

Quelle est votre appréciation de la relation entre les fédérations sportives et l'éducation nationale ? De mon point de vue, il s'agit d'un point fondamental. Dès lors que l'on vous considère comme un partenaire d'éducation, je pense que certaines frontières doivent tomber. L'école a ses prérogatives, mais elle ne peut éduquer seule le citoyen en devenir qu'est le jeune. Le mouvement sportif a-t-il réfléchi à cette question, et comment fait-il valoir ses éventuelles propositions ? Le sport à l'école sans votre participation est devenu, selon moi, quelque chose d'obsolète. À titre d'exemple, les éducateurs titulaires de brevets d'État, qui ont de grandes compétences, travaillent très peu avec l'éducation nationale. Enfin, comment faire reconnaître par l'école les compétences acquises par les jeunes dans leur pratique sportive ?

En matière d'équipements sportifs, votre constat est exact : la France est très en retard par rapport aux autres pays européens. Sans doute est-ce dû aussi à l'insuffisance de la mutualisation au niveau des territoires. Que pouvez-vous apporter à la réflexion des élus locaux sur ce point ?

Comme vous l'avez souligné avec humour, il y a toujours un peu de rivalité entre les différents sports, entre les différents niveaux, etc. Et il y a aussi, avouons-le, des rivalités entre communes ! Ce n'est pas malsain, mais il faudra savoir dépasser cela pour aller de l'avant : les investissements à venir sont très importants.

Comment la relation entre sport professionnel et sport amateur s'organise-t-elle ? Quand des milliards sont brassés au niveau professionnel, je trouve que le retour est faible pour le sport amateur, y compris en matière d'équipements. Ces équipements, les communes doivent aujourd'hui les financer à 100 % !

Il faudrait également, comme le souligne M. Bana, clarifier ce qui relève de la pratique amateur et ce qui relève de la pratique professionnelle. Il arrive que l'on rémunère des joueurs en liquide dans des clubs prétendument amateur !

Enfin, comme M. Bricout, il m'est arrivé d'entendre des responsables de club se plaindre de leur fédération. Comment concevez-vous vos relations avec ces bénévoles ?

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