…alors que vous ne voulez plus assumer vos choix politiques. Le dernier exemple en date reste le rapt annuel, madame la ministre, de 175 millions d’euros pendant trois ans sur les ressources des agences de l’eau, qui effectuent un travail remarquable. Au secours, mes chers collègues, il y a le feu dans la maison, pour nos concitoyens comme pour les collectivités locales !
Par ailleurs, je tiens, à titre personnel, à vous appeler tous à la plus grande vigilance quant au développement, madame la ministre, de la géothermie profonde. Nous sommes nombreux, sur tous les bancs, à être convaincus que la géothermie es une source d’énergie renouvelable d’avenir. Mais est-elle, comme l’éolien, comme l’hydro-électricité, adaptée à tous les bassins de vie ?
Sûrement non. Nous avons pris du retard sur la réforme du code minier, – ce qui milite également en faveur du renvoi du projet de loi en commission. Nous travaillons sur ce projet de loi depuis deux ans, alors que nous était promise une clarification et une réécriture de ce code.
Nous ne savons tout simplement plus si cela finira par avoir lieu. En attendant, des entreprises privées déposent jour après jour sur votre bureau, madame la ministre, comme sur ceux des préfets, des demandes d’exploitation ou de recherche en géothermie profonde, y compris dans ces châteaux d’eau de la France que sont les zones de montagne, comme vous avez bien voulu le reconnaître, madame la ministre.
Face à cette autre incohérence, nous devons retourner travailler en commission, afin d’optimiser la transition énergétique et la réécriture du code minier.