Vous faites de la procédure quand les collectivités locales attendent des encouragements.
Vous avez expliqué que j’avais mené un marathon à marche forcée. Je vous le confirme. L’honneur de la politique, c’est en effet de répondre aux urgences, qu’il s’agisse du climat, du chômage, du coût des importations des énergies fossiles, de la nécessité de baisser les factures des citoyens. Et c’est l’honneur des parlementaires qui, comme vous l’avez souligné, ont travaillé jour et nuit. À l’heure où les citoyens doutent de l’engagement de leurs élus, nul doute que le travail et le sérieux dont font preuve les députés de la majorité correspond davantage à ce qu’ils attendent que ce que vous proposez : attendre, attendre et encore attendre.