La sincérité de l’humiliation que vous êtes en train de vivre est par contre quelque chose qui, parfois, m’échappe, mais cela fait partie du jeu politicien.
Quand on veut travailler plus encore, il faut au moins avoir fait le service minimum, notion à laquelle vous êtes aussi très attachés.
Je le répète, nous avons siégé pendant quatre-vingts heures. Regardez d’ailleurs dans les archives de l’Assemblée nationale combien de commissions, spéciales ou pas, ont siégé quatre-vingts heures sur un texte. Vous n’en trouverez pas beaucoup dans les dernières législatures.
Nous avons travaillé dans un temps concentré, je le reconnais. Personne ne considère que nous nous sommes étalés dans le temps. Il y a la contrainte de la loi de finances qui arrive, il y a la nécessité impérieuse de voter un texte attendu, sur lequel beaucoup de gens ont travaillé, y compris un certain nombre de parlementaires. Mais cela ne nous a pas empêchés de faire du travail convenable, vous l’avez d’ailleurs plus ou moins reconnu, c’est en tout cas ce que j’ai compris.