Alors ne venez pas nous donner des leçons de présence ! Vous avez également omis de signaler quelques points que je dois préciser, pour l’édification de ceux qui liront un jour nos débats et comprendront pourquoi cette loi n’est ni faite ni à faire et comment nous avons pu en arriver là. L’opposition n’avait jamais dit qu’elle ne souhaitait pas travailler le samedi : elle vous a proposé de faire une nuit blanche, monsieur le président, d’aller jusqu’au matin pour terminer le texte, et vous avez refusé ! Si nous vous l’avons proposé, c’est parce que non seulement le dimanche était effectivement un jour de vote, mais que nous étions un jour de grève. Par conséquent, il n’était pas aisé de retourner dans nos circonscriptions et nous avons été obligés de partir, à un certain moment, pour accomplir notre devoir électoral.
Il était beaucoup plus compréhensible d’élargir le calendrier parlementaire, ce qui nous aurait permis d’examiner en trois jours la fin des amendements et de gagner du temps aujourd’hui. En effet, nous n’aurions probablement pas déposé de motion de renvoi en commission.