Nous agrégeons trois organismes sous le sigle BPI, sans augmentation des crédits d'ailleurs. Il est prévu que les régions et la BPI mutualisent leurs financements, mais il est aussi envisagé que les régions puissent devenir actionnaires de la BPI à terme.
À titre expérimental, le conseil régional d'Alsace gère directement les crédits provenant du Fonds européen de développement régional (FEDER). Les résultats sont très satisfaisants et les autres régions demandent une extension de cette expérimentation. Pourquoi les crédits du FEDER ne viendraient-ils pas abonder les fonds de la BPI au niveau régional ?
C'est, une fois de plus, l'État qui va prendre les décisions, sans garantie de cohérence avec les stratégies régionales de développement économique et d'innovation. Nous nous privons d'un véritable pilotage régional, lequel n'a rien de politique, contrairement à ce qu'avance M. Bertrand Pancher. Les régions ont une action locale et efficace ; elles connaissant bien le terrain, notamment en matière d'amorçage, sujet qui n'est pas traité de manière satisfaisante dans le cadre du projet de loi.