Par cet amendement, nous proposons de remplacer la réduction d'impôt accordée aux salariés et retraités au titre des cotisations versées aux organisations syndicales en un crédit d'impôt, qui pourrait donc bénéficier aux salariés qui ne sont pas assujettis à l'impôt sur le revenu.
Une telle disposition permettrait de promouvoir la syndicalisation des salariés modestes, parmi lesquels une majorité de femmes qui subissent les conséquences du temps partiel. S'il était adopté, cet amendement serait donc de nature à favoriser la syndicalisation de ceux qui en ont le plus besoin, en les plaçant sur un pied d'égalité avec les autres salariés.