La croissance verte se définit comme un mode de développement économique respectueux de l’environnement. Contrairement à ce qui est sous-entendu par les auteurs de ces amendements, les filières de la croissance verte ne sont pas seulement les industries directement liées à l’environnement, comme l’assainissement de l’eau, le recyclage, la valorisation énergétique des déchets, la dépollution des sites, les énergies renouvelables, mais aussi les secteurs traditionnels comme le transport, l’agriculture et le bâtiment. Le champ de ces industries est donc très large : c’est l’ensemble de l’économie qui sera soutenu et amené à évoluer de manière respectueuse de l’environnement. L’avis de la commission est donc défavorable.