Les taxis étant des artisans, ils dépendent en principe de la Chambre de métiers et de l'artisanat, même s'il faut distinguer les grands centres urbains où les taxis sont coordonnés – et a fortiori Paris où ils sont gérés par des sociétés – et les territoires où ils sont des artisans indépendants. Dans les zones rurales, des ambulanciers exercent aussi la profession de taxi pour répondre à la demande. La CCI devrait réussir à discuter avec le président de l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat (APCMA) et taxi de profession. À la différence des VSL, les taxis ne peuvent pas pratiquer le covoiturage, ce qui a un effet sur les tarifs ; l'instauration d'une tarification unique pour le TAP impliquerait donc de modifier le champ d'intervention des taxis.