L'avenant n° 5 de la convention entre les transporteurs sanitaires et l'assurance maladie, aujourd'hui abrogé, aurait pu servir à encadrer la question de la géolocalisation.
S'agissant de la coordination entre les « rouges » et les « blancs », nous disposons aujourd'hui dans le Nord-Pas-de-Calais d'un outil informatique – le logiciel TELIS – qui travaille en géolocalisation avec les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR). Le recours au covoiturage permettrait de libérer des équipes qui pourraient dès lors répondre à l'urgence pré-hospitalière. Cela contribuerait à désengorger les casernes et à éviter les carences dans certains secteurs. Il faudrait donc réorganiser la garde ambulancière par le biais d'une réorganisation des centres 15.
Dans le cadre d'un projet pilote en matière de transports et de flux lancé dans un centre d'hémodialyse dans les Bouches-du-Rhône, le covoiturage a permis d'améliorer l'organisation des soins. Or lorsque nous proposons de mettre en place cette pratique dans un centre d'hémodialyse du Nord-Pas-de-Calais, nous ne sommes pas écoutés car cette initiative n'est pas contraignante et pas suffisamment relayée par les autorités compétentes.