Dans quel cadre cette réforme de la garde que vous appelez de vos voeux devrait-elle s'inscrire ? Les décideurs et les acteurs de terrain ont tendance à s'ignorer les uns les autres, l'inertie de notre pays figé dans ses corporatismes conduisant à une situation délétère tant sur le plan budgétaire que sur le plan identitaire et moral. La crise de l'autorité de l'État dans ses fonctions régaliennes met en cause sa capacité à résister au chantage électoral de la part des différentes corporations, faisant oublier que l'honneur d'un homme politique consiste à savoir se sacrifier le cas échéant pour servir l'intérêt général. Au-delà de la question de savoir qui pourrait initier la réforme, quelles devraient en être les modalités précises ?