Je le dis à tous ceux qui voudraient revenir sur les lois votées : nous ne pouvons pas faire et défaire les filiations. Nous ne pouvons pas entretenir d’amalgame entre la PMA – sujet sur lequel, comme je l’ai dit dans mon interview au journal La Croix, nous attendons l’avis du Comité consultatif national d’éthique –, qui est réglementée, et la GPA, qui est interdite.
Avec le Président de la République, nous avons donc souhaité que la France, sans rien renier de ses principes, recherche un cadre qui garantisse à ces enfants des conditions d’existence conformes à ce qu’exige la Cour européenne des droits de l’homme. Nous allons donc poursuivre, avec le temps nécessaire, la réflexion engagée sur ce sujet juridiquement très complexe et humainement très sensible.