Je voterai bien entendu cet amendement mais, comme M. Fruteau, je vous rappelle qu'il s'agit d'étudier l'opportunité et la possibilité de transformer en dotations budgétaires tout ou partie des dépenses fiscales, et qu'aucune décision n'a encore été prise.
L'analyse doit être très objective ; nous sommes prêts à y participer de manière transparente. Ce que nous cherchons, ce n'est pas une manne financière de plus ou de moins – ce n'est pas cette logique qu'il faut défendre pour l'outre-mer, la plupart des modèles ayant échoué –, ce sont des dispositifs permettant d'aller vers une mutation économique et fiscale en faveur de la production, de la croissance, de la création de richesses, d'activités et d'emplois. C'est cela qui est fondamental pour nous, et nous sommes partenaires.
C'est la raison pour laquelle je suggère au ministre de ne pas s'entourer seulement d'experts comptables, d'experts budgétaires et financiers. Il faut associer à l'équipe qui va travailler des économistes capables d'investir la dimension du développement économique. C'est essentiel pour moi. Cela nous permettra d'avoir un vrai débat. C'est en effet l'objectif qui compte, et non les sommes que vous attribuez ou la source du financement.