Monsieur le secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, l’annonce du Premier ministre en préfecture d’Arras d’un engagement de l’État en faveur du Canal Seine-Nord fut pour nous, élus, forces vives et habitants, un immense soulagement. Le Gouvernement a sauvé ce projet, et cette bonne nouvelle est l’aboutissement d’un long travail collectif, qui ouvre des perspectives d’avenir à plus d’un titre.
Tout d’abord, cet axe structurant de la liaison entre les grands ports du nord de l’Europe et nos littoraux est un élément stratégique pour l’aménagement du territoire et le retour de la croissance. En outre, il est en parfaite adéquation avec les objectifs de la transition énergétique, qui mentionnent le caractère prioritaire de ce type d’infrastructure pour le développement du transport fluvial et la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Enfin, il est très attendu en matière de développement économique, de créations et de maintiens dans l’emploi.
Pour nos régions touchées par les crises, il s’agit d’une véritable bouffée d’oxygène, avec des perspectives de développement de plusieurs filières porteuses d’avenir et génératrices d’emplois, telles que l’économie circulaire, l’agroalimentaire, la logistique.
Monsieur le ministre, les collectivités, les organismes de formation, les missions locales et Pôle emploi sont prêts à s’investir dans la préparation du chantier et de ses débouchés. Vous avez confié la mission de pilotage et la coordination du projet à M. Rémi Pauvros. Pouvez-vous préciser le calendrier des futures échéances d’ici au début des travaux et nous éclairer sur les perspectives en matière de créations d’emplois ?