Parce qu’un député parle le français, et sous prétexte que cela ne sied pas, on lui prête des arrière-pensées, et on le sanctionne financièrement de manière manifestement disproportionnée par rapport à d’autres collègues – que je ne citerai pas – qui se sont rendus coupables d’actes particulièrement répréhensibles.
Si, dans notre République aujourd’hui, appeler une dame « Madame le président » est considéré comme une insulte, cela signifie que le débat démocratique est bien affaibli. Les Français doivent se demander si nous n’avons pas mieux à faire. Le maintien de cette sanction créerait un dangereux précédent : alors qu’avant l’on sanctionnait un député qui en menaçait un autre, qui se montrait violent, qui défonçait une porte,