Pour aller dans le même sens que mes collègues, je vais revenir sur les trajectoires que nous avons essayé de dessiner ensemble.
Premièrement, nous proposons de porter le rythme annuel de baisse de l’intensité énergétique finale à 2,5 % d’ici à 2030, plutôt que l’objectif affiché dans le texte de réduire de 40 % des émissions de gaz à effet de serre.
Deuxièmement, nous voulons réduire la consommation énergétique primaire – et non pas finale, comme il est inscrit dans le texte – des énergies fossiles de 25 % d’ici à 2050, ce qui semble plus raisonnable et plus pertinent.
Troisièmement, nous souhaitons porter la part des énergies renouvelables à 20 % de la consommation brute finale en 2020.
Quatrièmement, il faut porter la part des énergies renouvelables incorporées au réseau de gaz naturel à 10 % d’ici à 2030.
Cinquièmement, s’agissant du potentiel nucléaire français, la puissance maximale pourrait être plutôt visée sur une puissance injectée. Ce pourrait être une piste.
Sixièmement, contrairement à ce que l’Allemagne n’a pas su faire, il nous faut aller très rapidement vers l’interdiction totale de l’usage du charbon.