Je crois vraiment que les Français vous ont rappelés à l’humilité lors des différentes élections locales et qu’ils vous ont également rappelé que l’anti-sarkozysme mène la France dans le mur. Au-delà de cela, l’UMP et l’ancien chef d’État ont un mérité : celui de mettre les sujets sur la table et de ne pas refuser, par idéologie, le débat. Il est vrai qu’à cet égard, il y a une différence entre vous et nous : à l’UMP, nous considérons qu’on ne peut pas par principe fermer la porte à un débat et que la question du pétrole de schiste ou celle du gaz de schiste doit être posée et qu’il faut mener une réflexion sur ces sujets comme sur beaucoup d’autres. C’est ainsi que l’on avance : on peut avoir raison aujourd’hui et tort demain, en fonction éventuellement des avancées de la science.
Je conclurai en indiquant que ce matin, j’ai participé à un colloque sur l’innovation. Un grand professeur nous a expliqué à quel point le principe de précaution met en difficulté un certain nombre d’avancées scientifiques, notamment dans le domaine médical.