Mais en l’occurrence, puisque vous m’avez attaqué et que l’heure du repas approche, je ne peux pas laisser sans réponse de tels propos avant la fin de la séance : nous avons défendu des amendements sur la biomasse, sur l’hybridation, expliquant à de nombreuses reprises que ces énergies vertes devaient figurer comme une priorité dans la loi. Vous ne pouvez pas dire que nous ne pensons qu’au nucléaire puisque j’ai dit que nous étions d’accord sur l’objectif des 50 %, mais pas à l’horizon 2025. Vous ne pouvez donc pas dire que nous voulons plus de nucléaire ; simplement, nous sommes en désaccord sur le calendrier.
Enfin, vous prétendez que nous vivons dans un monde de ressources finies, mais je suis désolé, le soleil et le vent ne sont pas des ressources finies : le solaire et l’éolien sont des énergies renouvelables, infinies par définition. C’est d’ailleurs bien tout le sujet, dans ce texte. Que les ressources fossiles soient finies, je vous l’accorde ; que les ressources nucléaires puissent aussi s’épuiser, c’est également vrai – elles le seront dans 7 000 ans. Mais dire que les ressources renouvelables sont finies, c’est un contresens théorique tout à fait irrationnel.