On observe aujourd'hui une tendance à organiser les compétitions sportives sur d'autres critères que le seul critère sportif – les moyens financiers ou la taille des équipements sportifs, par exemple.
Les compétitions fermées, qui privilégient les gros clubs, se multiplient afin de garantir à ces derniers un retour sur investissement. Cela se traduit par une métropolisation croissante du sport professionnel. Quelle est votre analyse de ce phénomène ? Que comptez-vous faire pour que les territoires situés hors des aires métropolitaines continuent à trouver leur place dans le sport de haut niveau ?
Le rapport de la Cour des comptes de janvier 2013 intitulé : « Sport pour tous et sport de haut niveau : pour une réorientation de l'action de l'État » dressait un constat sévère. Il invitait l'État à s'interroger sur ses objectifs, à mieux cibler ses interventions et à procéder à des évaluations sérieuses. Avez-vous engagé une réflexion sur de nouveaux partenariats, soit avec le mouvement sportif, soit avec les collectivités territoriales ?