Convenons, à tout le moins, que ce gouvernement, qui n'a qu'un mois d'existence, n'est pas responsable d'une telle évolution du pouvoir d'achat. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Par avance, je me dois d'accepter des critiques si cette évolution persistait, mais il conviendrait que ces critiques soient modérées compte tenu de ce que nous constatons être votre bilan à la fin de la précédente législature. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.) J'invite donc l'opposition à relativiser ses jugements.
D'autant que cette évolution insatisfaisante du pouvoir d'achat s'explique par les prélèvements obligatoires qui ont été décidés.