Peut-être, d’ici quelques années, les progrès des techniques informatiques seront tels que cette objection semblera obsolète aux historiens qui pourraient s’intéresser à nos modestes débats d’aujourd’hui. À ce jour, toutefois, il me semble raisonnable de ne pas exposer notre pays à ce risque.
Et puisqu’il a été fait référence à l’exemple de l’Estonie, qui fut le premier pays à réaliser le vote électronique dans un scrutin national, je signale qu’une étude de l’université du Michigan ayant fait l’objet d’une dépêche de l’AFP le 8 octobre – avant-hier, donc – a considéré que des pirates auraient pu attaquer les serveurs électoraux pour modifier sans difficulté les résultats.