Nous en avons eu un exemple avec l’intervention en commission de notre collègue Daniel Gibbes, qui a évoqué la situation des départements et territoires ultramarins.
Je le répète : la question du vote électronique n’a pas vocation à être balayée d’un revers de main – nous sommes tous d’accord sur ce point. Toutefois, elle pose encore de nombreuses questions : au-delà de celle de son absolue fiabilité, au-delà de la disparition, si elle venait à être généralisée, d’un rituel républicain qui n’est pas dénué de sens, en ces temps où il n’est pas forcément judicieux de supprimer tous les repères, la question du secret du vote et celle de la garantie d’absence de pression sur l’électeur ne peuvent être négligées. Bien qu’il ait l’intention de voter cette proposition de loi, Sergio Coronado a énuméré d’autres difficultés, comme la fracture numérique. Et Frédéric Lefebvre, qui plaide lui aussi pour cette proposition de loi, nous a proposé un florilège digne de Courteline de toutes les difficultés techniques qui se posent encore.