L’année dernière encore, le transport de marchandises était assuré à 88 % par la route. Si nous voulons favoriser le report modal, comme le propose cet amendement, il faut encourager à la fois le fret fluvial et le fret ferroviaire.
La part du fret fluvial augmente régulièrement mais très faiblement depuis 2008 - 1,2 % par an en moyenne - alors que le transport ferroviaire est en recul de 4,6 % par an sur la même période.
L’impulsion politique et les investissements doivent concerner non seulement les voies d’eau mais également le rail, en développant, par exemple, les projets d’autoroutes ferroviaires – d’autant que le rail représente une part modale plus importante avec presque 10 % du transport de marchandises.
Ce sous-amendement vise à ajouter le fret ferroviaire parmi les priorités d’investissements pour le transport de marchandises, mais aussi les infrastructures portuaires, conformément à la stratégie nationale de relance portuaire présentée l’an dernier par le Gouvernement.