La France a accepté dès l'origine l'idée que la formation politique qui aurait gagné les élections européennes désigne le président de la Commission européenne. Il n'en va pas de même de tous les États membres.
Au demeurant, la France a toujours affirmé que la croissance et l'investissement constitueraient une priorité pour la prochaine Commission européenne, ajoutant que le commissaire français devrait avoir une part dans sa mise en oeuvre. Vous verrez que la place faite à la France correspond à la priorité fixée, conformément aux voeux des Européens, qui attendent que l'Union se recentre sur la croissance et l'emploi.
Les conclusions du Conseil européen des 26 et 27 juin l'ont rappelé. M. Juncker en a repris le contenu dans le programme qu'il a présenté devant le Parlement européen. Le Conseil européen du 30 août l'a réaffirmé. Ainsi, la France a joué un rôle moteur dans la définition des priorités européennes pour les cinq prochaines années.