Je suis obligée de contredire notre collègue M. Pascal Cherki, car la France, même si elle s'est montrée un peu timide sur l'assiette de la taxation, était néanmoins la seule à demander une date d'application précise. Les Allemands étaient tout à fait d'accord pour faire une magnifique taxe sur les transactions financières, mais sans date… La négociation européenne a abouti ainsi sur une taxation à l'assiette certes un peu étroite, mais avec une date certaine d'entrée en vigueur dans les pays participant à la coopération renforcée. C'est donc un progrès, puisque beaucoup d'États membres de l'Union européenne ne connaissaient pas auparavant de taxation des transactions financières.