Les motivations, et donc les pratiques, varient. Dans une grande ville, une jeune Maghrébine demandera une IVG médicamenteuse en pensant, à tort, qu'elle pourra ainsi avorter chez elle sans que personne ne se rende compte de rien. Si elle se rend dans un centre de planification, on lui expliquera pourquoi mieux vaut pour elle l'hôpital que cette solution ; un médecin de ville pourra le lui dire aussi, mais l'on ne sait rien de ce qui se dit dans un cabinet libéral.