Le nombre de praticiens hospitaliers qui pratiquaient des IVG est en chute libre. Dans le département des Ardennes, il n'y a plus de gynécologue libéral et il est impossible d'obtenir un rendez-vous à l'hôpital sans attendre des semaines et parfois des mois. Dans ce contexte, l'éventualité d'une urgence devient très préoccupante, y compris quand il s'agit d'accéder à une IVG. Le problème ne fera que s'aggraver avec les départs à la retraite des gynécologues-obstétriciens dans les cinq ans à venir, les plus jeunes n'ayant pas la même sensibilité que leurs aînés à ces problèmes.