Merci pour cette initiative, madame la Présidente.
La France souscrit naturellement à la position de l'Union européenne, qu'elle a contribué à forger.
M. Boeuf illustre les atouts dont nous disposons dans le domaine scientifique pour être prescripteur de politiques et de bonnes pratiques en matière de biodiversité. La France apporte à la négociation des caractéristiques propres, au premier chef la force de sa recherche : le Muséum national d'histoire naturelle sera représenté dans la délégation française. Notre pays est aussi un grand donateur et un grand dépositaire dans ce domaine, grâce notamment à ses territoires d'outre-mer, ce qui nous incite à trouver le bon équilibre entre le financement et la normalisation des règles.
En 2013, 227 millions d'euros d'aides publiques ont été consacrés à la promotion de la biodiversité dans le monde. Nous serons au rendez-vous de l'objectif international prévoyant de multiplier par deux l'effort de solidarité internationale en 2015 par rapport à 2006-2010. Et plus d'1,2 milliard d'euros est susceptible d'être attribué par notre pays à la conservation de la biodiversité au niveau national, dont 400 millions d'euros relevant du secteur privé.
Parmi les atouts que la France se propose d'apporter à la CdP, figurent la capacité à nous déployer au service des négociateurs de la Présidence italienne du Conseil de l'Union européenne et de la Commission européenne, ainsi que l'aptitude à activer la francophonie. J'ai d'ailleurs pris des contacts avec l'Institut de la francophonie pour le développement durable de Québec, qui sera représenté à cette CdP, ainsi qu'avec le coordinateur sénégalais, hôte du prochain sommet de la francophonie à la fin du mois de novembre, pour examiner notre capacité à travailler et à trouver des solutions en tant que francophones.
La France sera aussi présente au travers des réseaux Entreprises pour l'environnement ou de la CDC Biodiversité.