Beaucoup de choses se passent en Europe, qui joue un rôle très positif en matière de biodiversité et plus généralement d'environnement. Nous devrions d'ailleurs reproduire un certain nombre de bonnes expériences nationales. La Commission du capital naturel britannique accomplit un excellent travail, avec la participation d'économistes et des meilleurs chercheurs. En Italie, une proposition de loi est en cours d'examen au Parlement et la Présidence italienne a pris l'initiative d'une déclaration ou d'une charte de Rome à propos de la protection du capital naturel. En France, le Conservatoire du littoral et l'étude sur les subventions nuisibles à l'environnement ont été très utiles.
Si nous sommes tous engagés, en vertu du semestre européen, des recommandations de l'OCDE et des accords internationaux, pour une abolition progressive des subventions nuisibles à l'environnement en général, le travail sur la biodiversité produit par la France est particulièrement appréciable. Votre Plan bleu pour la Méditerranée est important et la préparation de la stratégie de développement durable peut nous aider, de même que les conclusions de la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure de la performance économique et du progrès social.
Il est par ailleurs important de soutenir le processus des ODD, en cours d'examen aux Nations unies, qui a reconnu la place de la biodiversité terrestre et marine. Un chef statisticien italien de l'OCDE vient d'ailleurs d'être nommé dans le groupe d'experts Data Revolution for Sustainable Development.