Intervention de Geneviève Gaillard

Réunion du 1er octobre 2014 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gaillard :

Il est inquiétant que la biodiversité, malgré les moyens, certes insuffisants, qui lui sont consacrés, se dégrade au fil des années.

Monsieur Sainteny, je vous rassure : je suis opposée, comme d'autres parlementaires, à la suppression des sites inscrits ; au regard des propositions formulées par le Gouvernement, un équilibre devrait être trouvé au moment du débat au Parlement. Le projet de loi sur la biodiversité, dont je suis rapporteure, devrait être examiné au premier trimestre 2015.

Quelles sont vos réflexions sur la valeur à donner à la biodiversité et la logique de la compensation, qui peut s'avérer dangereuse, tout en étant indispensable pour aller plus loin ?

Monsieur Wakenhut, la loi sur la biodiversité transposera le protocole de Nagoya en droit interne. Où en sont les autres pays européens ?

L'orpaillage en Amazonie est dramatique. La France va-t-elle essayer de trouver, avec le Brésil et le Surinam, des moyens pour y remédier, alors que les rivières sont envahies par du mercure et que les populations amérindiennes, dans quelques années, ne trouveront plus de quoi manger ?

Si l'Europe a fait beaucoup en matière de pêche en eaux profondes, la biodiversité marine et côtière est menacée. Monsieur Sticker, sur quels points entendez-vous intervenir à cet égard ?

Comment protéger les pollinisateurs ?

Sur tous ces sujets, il est impératif de trouver une unité de point de vue au plan européen.

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