Je comprends que cela puisse énerver, mais il y a des vérités qui sont bonnes à dire.
Demain, le 15 octobre, sera déposé devant la Commission européenne le projet de loi de programmation des finances publiques, lequel a bien du mal à susciter la confiance de nos collègues de Bruxelles. Mettez-vous à leur place ! À la fin de 2013, en présentant le projet de budget pour 2014, on leur promet que le déficit ne sera pas supérieur à 3,6 % du PIB ; le 23 juillet dernier, lors du vote définitif de la loi de finances rectificative, on se félicite d’un léger dérapage, le déficit passant de 3,6 à 3,8 %. Et voilà que le 1er octobre, il atteint 4,4 % !
Que voulez-vous que nos collègues européens nous disent ? Ils sont stupéfaits ! Si c’était la Grèce qui avait commis un pareil dérapage, nous aurions tous souri…