Je ne remuerai pas le passé pour ne pas être désagréable et parce que je ne souhaite pas nous dédouaner de nos propres responsabilités. Mais concernant l’avenir, puisque vous souhaitez que nous parlions vrai, parlez vrai vous aussi ! Dites-nous, sur les 50 milliards d’euros d’économies, celles qu’il ne faut pas faire !
Admettons que sur les 50 milliards que nous proposons, vous en retiriez 5, 10 ou 20 qui ne vous conviennent pas. C’est le jeu. Mais vous en conserverez bien une partie, disons 20 ou 30. Il restera donc à trouver 80 milliards d’économies – pour arriver à 110 milliards – dont vous n’avez pas dit un mot !
Parlez vrai, madame Pécresse, mesdames et messieurs de l’opposition, entrez dans le débat, et les Français seront à notre écoute.