Pour 2013, il était prévu un déficit de 3 % du PIB. Nous terminons finalement à 4,3 %. Pour 2014, la prévision initiale s’établissait à 2,2 %, et nous finirons probablement à 4,4 %. D’où noter crainte sur ce que vous nous proposez.
La deuxième raison est le niveau de la dette, qui constitue une vraie inquiétude, puisque nous avons franchi une barre symbolique, celle des 2000 milliards d’euros, soit 95,1 % du PIB. Nous nous approchons tranquillement mais sûrement d’une dette à 100 % du PIB.
La troisième raison a elle aussi été évoquée par M. de Courson. Où sont les économies qui sont prévues ? Sont-elles au rendez-vous ? Sans doute pas : 21 milliards d’euros annoncés en 2014, 50 milliards en 2017 ; mais finalement, il ne s’agit que d’une moindre progression de la dépense.
Les économies ne sont pas au rendez-vous. Nous n’avons pas de détails ; elles ne trouvent pas de traduction concrète. C’est pourquoi nous soutenons cette motion de rejet préalable.