Il est vrai madame la député, que ce Gouvernement a fait du développement des outre-mer une priorité. C’est la raison pour laquelle le projet de budget pour les outre-mer est effectivement en hausse de 2,5 %, en dépit du contexte que nous connaissons. C’est qu’il nous faut absolument pérenniser les politiques publiques destinées à lutter contre ce fléau que constitue le chômage, qui atteint des taux si élevés dans nos territoires d’outre-mer.
Les grandes priorités de ce budget sont l’emploi, la formation, la jeunesse, l’investissement public. Il s’agit de relancer des secteurs qui, tel le logement social, sont susceptibles de créer les emplois dont nous avons besoin.
La mise en oeuvre du pacte de responsabilité en outre-mer est également un des axes de ma feuille de route. Quant au CICE, son taux, de 6 % en métropole, sera majoré dans les outre-mers, où il sera porté à terme à 9 %, de manière à ce que les entreprises bénéficient d’un allégement des coûts sociaux.
Afin de garantir le respect du pacte social dans les outre-mers, nous nous efforçons d’y améliorer les conditions de la vie quotidienne, notamment des jeunes. C’est la raison pour laquelle j’ai renforcé le dispositif de continuité territoriale. Il s’agit notamment de le rendre plus efficace pour faciliter le départ des jeunes en formation, tout en en précisant les critères sociaux afin qu’il ne soit pas ouvert à tous les vents.
Responsabilité et développement : tels sont nos objectifs pour les outre-mer.