Cette loi de programmation, c’est maxi-déficit et mini-RGPP. Mais une mini-RGPP, c’est une RGPP qui ne s’assume pas. Vous réduisez au fur et à mesure les effectifs dans la fonction publique d’État, dans des proportions très faibles. Vous indiquez les stabiliser, je constate que la diminution est très faible compte tenu du nombre de fonctionnaires. C’est très peu de chose, rapporté aux 150 000 fonctionnaires de moins en quelques années de la RGPP.
La RGPP a été menée avec l’intention de faire une réforme de structure. Dans les directions départementales comme dans les directions régionales, c’était certes compliqué, mais on a réduit le nombre de directions, on a revu le périmètre de leur action, et vous avez continué à le faire. Mais nous n’avions pas réduit les dotations, nous les avions gelées, tandis que vous les réduisez. Dès lors que l’on réduit les dotations, c’est beaucoup plus difficile, mais cela renvoie au débat sur les collectivités locales.